L'actualité du CA BALMA
Découvreurs de talents ou développeurs de potentiels ?
23 avril 2022
Thierry JAMIN, qui veille aux devenir et à l'épanouissement de nos jeunes lanceurs, propose une réflexion sur ce thème
Il n' y a pas de vrais découvreurs de talents
mais des développeurs de potentiel oui
Qu’ est ce que le talent , un avantage prématuré et non durable, une différence positive avec des qualités innées en avance de phase, une mesure antique de la valeur faciale en or ou en argent, alors que le bronze était encore très utilisé .
On a que l'embarras du choix mais rien n'est dans la permanence ou si rarement que sans l'accompagnement le chemin peut bien vite devenir chaotique et dangereux, le fossé proche où l'on verserait pas morgue, excès de facilité , tentation de se croire arrivé là où c'est l'effort dans la durée, l'ascèse la discipline qui peuvent payer mais aussi des histoires humaines de rencontres, de coalescence , de symbiose, foin de la synergie à la mode qui est un fourre tout commode signe d’anomie pas d’anomalie.
Talent pourrait décomposé en langage des oiseaux ne pas signifier rapide , il ne s'agit pas du pas lent des chameaux, du palan pour se hisser à la force des bras mais d'un avantage comparatif ( vocable familier aux économistes ) qui vous rend derechef compétitif mais il y faut l'esprit, la tactique, le sens de l'observation , la compréhension intime de ce qui se joue pour briller dans les grandes occasions.
Attention au Mirror et au miroir, le narcissisme aidant on déforme son image et on se voit plus ou trop belle, sans être la Castafiore ( et pas la cathare fiole ), et c'est case gueule de se croire une valeur sure si les bases sont chancelantes ou insuffisantes, la durée certes permet de consolider jusqu'à un certain point un leadeurship qui s'affirme ou en cours de constitution.
Méfions de ce qui brille et passe, de ce qui ternit et qui se croyait pour l'éternité , méfions nous de l'orgueil et de la fierté qui égarent et font oublier les autres sans qui on n'est pas grand chose.
Evidemment on peut jouer la diva et s'y croire mais tout cela n'est ce pas que chimère et entreprises qui ne sont pas appelées à durer, seule la victoire serait belle et la progression, la lutte contre les antagonismes et les malfaisant, les décourageurs à qui ont donnerait bien des coups rageurs, ces rabats joie qui ne sont pas des abat jours et ne porte pas plus la lumière , la lumière on la concentre et elle nous fait resplendir dans la grâce d'un moment de grâce, presque de lévitation ou de chavirement.
La constance ou les revirements (pas tchèques) la pastèque ou le melon (chapeau bas ou chapeau claque ) il faut éviter la dentelle et les chevilles qui enflent avec des courtisans qui vous flattent et votre égo qui se gonfle d'aise.
Tout est un peu plus compliqué et difficile, se maintenir, se voir plus grand que n'importe qui tout en haut de l'affiche , je vous en fiche mon billet que c'est rare , infiniment rare et que peu de gens peuvent prévoir et réussir à se projeter car l'avenir ne se commande pas il advient ce qui doit et on tire parfois dans le fracas et le tracas les conséquences pour tourner la page et passer à une autre séquence de la vie.
Ceux qui n'ont pas connu l'échec et ne doute pas , d'eux avant tout, fierté sublime mais insupportable sont moins bien armé quand la chance tourne le destin bascule .
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Ce dimanche 26 octobre , Douae a brillé sur le 10km de Cholet . Portée par l’énergie du public et le soutien de son club, elle signe une prestation des plus inspirantes pour la deuxième fois depuis sa première participation en 2024. De retour de son stage en altitude, entre 1660m et 2400m, Douae abordait cette course avec prudence, le 7ème jour après sa descente, une période qu’elle évite habituellement de concourir. Malgré cela, Douae a relevé le défi haut la main , avec un chrono de 32’35 ‘’ qui lui permet de battre son record de l’année dernière, qui était de 32’50’’ ! «Le parcours était bon, même s’il y avait des faux plats et un peu de vent. Le rythme n’était pas assez rapide pour passer les 32’15’’, mais j’ai suivi l’Ethiopienne avant d’accélérer dans les derniers kilomètres » Lors de cette épreuve exigeante mais parfaitement organisée, Douae a su gérer son effort avec force et courage ! Une performance solide qui témoigne de sa combativité et de son talent. Pour la prochaine étape, Douae remonte en altitude le 3 novembre afin de préparer les prochaines compétitions dans la même lancée. «Chaque course est une étape vers mes objectifs. Je veux continuer à progresser et donner le meilleur de moi-même. » Douae Ouboukir illustre avec merveille les valeurs du sport, un bel exemple à suivre de près pour les années à venir. On attend avec impatience ses premières sorties sur le cross-country qui s’annoncent grandioses à ses côtés !

Ce dimanche à Sesquières , plusieurs athlètes ont profité de la Coupe des Spécialités pour venir tester leur forme en ce début de saison. L’occasion de se remettre dans l’ambiance des concours et de décrocher déjà de très beaux résultats. Au triple saut, Serena TONDJI WATO s’est imposée avec un saut à 11m72 , réalisant un joli doublé avec la cadette Shana LEVEDAN , deuxième grâce à 10m72 . Chez les garçons, Sofian AASSIM est monté sur la deuxième marche du podium avec 13m35 . À la hauteur, le concours a souri à Fanny PINTEAU , vainqueure avec 1m62 , performance partagée avec la cadette Eugénie HERVY . Du côté des lancers, la cadette Laetitia ESVA s’est illustrée au poids en prenant la première place avec 9m98 . À la marche, Maeva CASALE remporte le 3000m en 15’55’’20 et complète sa journée avec une deuxième place sur 5000m en 26’53’’11 . Chez les garçons, le jeune minime Romain TRONEL s’est offert une 2e place sur 3000m marche en 18’59’’00 . De quoi lancer la dynamique et préparer sereinement la suite de la saison ! Tous les résultats ICI



