L'actualité du CA BALMA
La passion d'entraîner, par Thierry J.
25 janvier 2024
Thierry "Titi" JAMIN nous livre ses impressions de coach à l'issue d'un entraînement "lancers", version "Coaching inside"
Qui l'eut cru sans crudité , qui l'eut dit sans éluder, qui l'eut vu sans le croire dans le couchant vers l'orient profond , insondable et mystérieux , les ombres trompeuses et les mouvements mécaniques
Ce soir 24éme jour de Janvier , généreux et heureux , l'alignement n'était pas parfait mais la conjonction trop belle , pas pour la conjonctivite, mais pour la vitesse de rotation et même pour la hausse .
La bande des cinq, benjamines et soudées, a fait un florilège sans penser au liège ni au siège ( être assis en lancers c'est comme être rassis pour le pain ) mais que nenni elles ont entre chien et loup opté pour le lourd à ficelle comme pour un jour sans pain, pas un palais de jodhpurs mais en ont gardé pour la bonne bouche.
Qu'à cela ne tienne elles avaient du ourdir en secret un complot diabolique et si le diable visait en oblique comme l'ange déchu qu'il est , elles ont tour à tour des mimiques amusantes, des pincements ou encore des interjections à l'intersection d'un jet mal œuvré et une manœuvre hasardeuse mais au final elles semblaient satisfaites et plus qu'heureuses pour certaines d'entre elle.
Pas de rire mais des blagues et quelques bourrades plus loin elles ne sont pas restées en rade , et oracle ou pas n'ont pas touché le fondé ni couché le jet met parfois oublié cette élévation qui fait léviter le marteau , malleus en latin , c'est vrai qu'à cet âge là on est encore malléable comme l'or qui dort et ne demande qu'à briller pour peu qu'on brique un peu le plancher pour le rendre juste assez lisse, haut hisse et c'est sur la dunette sans lunette encore qu'on suit les évolutions , presque des révolutions tellement la machine s'emballe , une question d'huile et de roulements (pas de tambour) mais un rythme, une musique et puis l'absolu dans le lointain qui nous confond d'incrédulité et de ...bonheur !
Eh oui il est des jours, des soirs , des sessions d'entrainement où tout s'enchaine et on à l'impression que les forces libérées sont presque sans limite à la hauteur de l'ordinaire et que tout prend et suppose une autre et haute dimension.
Quand le marteau de ces droitières s'élève et que la gravité soudain pour un court instant abandonne ses droits , on voit bien ce que se trame, a way of throw through et elles ne sont pas pas froufroutantes mais hardi et naturelles, conscientes de leur potentiel et animées des meilleures intentions et depuis neuf ans c'est la première fois que je vois et assiste à une telle rafale de jets .
Pas supersoniques mais pesés et posés , pas une n'a lancé à moins de 20 m et on est allé aux sommets entre 28 et 35 m des performances de niveau régional pour des Benjamines première année débutantes et premières à passer depuis longtemps de telles marques que j'en ai encore le palpitant tout retourné.
Cette génération polymorphe , elles font aussi du poids et du disque , des touche à tout ou des atouts pour des tirs de cartouche, elle ne rançonnent pas comme jean Dominique le robin des bois français du 18éme siècle , elles rayonnent sans soleil et ont la fibre partageuse avec 4 marteaux on tourne et on tourne encore et la tête s'affole malgré quelques jets à gauche , comme une gouache jetée sur la toile précipitamment , mais le marteau tenu d'une main gauche ferme, ferme la marche et le bal , sans vent pire , que celui du grand souffle de l'inspiration qui amène les super performances .
Assurément même sans l'azur les étoiles les guident et es constellations les gouvernent au zodiac , lumière oblige et si le zénith est encore loin alors que penser de ces jeunes pousses pleines de vigueur et d'allant qui ne crient pas encore , trop bien élevées, pas comme les marteaux ( martillo en castillan et martell en catalan , pas un cognac mais on cogne quand on a la niaque ) .
Sans être spécialiste de numérologie 24 c'est la somme de 9+7+5+3 kabbale oblige mais aussi de 2 au cube fois trois ...je vous laisse à penser ce que cela réserve de surprises sans parti pris mais une vraie surprise partie qui confirme le potentiel et tout le bien que nous pensons de cette génération généreuse qui ménage des portions de reines dans les rations, sans parler de rênes elles ont laissé le traineau de côté pour choisir le filin torsadé qui est un filon sans sadisme car les soufis le savent comme les derviches tourneurs , on imprime et on grave des souvenirs impérissables pas dans le sable mais dans l'herbe mousseuse quand la collerette délicate de l'herbe repoussée par le choc du marteau martèle tel guillaume et will l'écarlate , cette demi sphère moulée à la louche est le fruit de la gravitation qui après mG transforme l'énergie cinétique en potentielle qui écrase les pauvres fleurs (pas du mal ) qui oseraient pointer le bout de leur nez.
Explications et rapport à la filmographie de Sean Connery ( Bond vous avez dit Bond, quel rebond!)
A seize ans, Jamal Wallace, un prodige du basket-ball, entre par effraction dans un appartement que les rumeurs disent habité par un ermite. Ayant entendu un bruit, il prend ses jambes à son cou et en oublie son sac à dos avec ses livres dedans. L'ermite le lui rend. Mais Jamal constate que les textes qu'il a écrits ont été corrigés et commentés. Celui-ci, intrigué, part à la rencontre du vieil homme, qui s'avère être William Forrester, un célèbre écrivain qui a disparu après la publication de son premier roman. Ce romancier solitaire et asocial a découvert chez Jamal un don pour l'écriture et accepte de lui enseigner en privé l'art de la plume. Au cours de ces leçons particulières, une amitié s'installe entre eux. Jamal se découvre une passion pour la littérature, mais il est bientôt amené à choisir entre poursuivre sa carrière de basketteur et se consacrer pleinement à l'écriture.
Forrester a été célèbre dès un article de jeunesse sur le base ball intitulé "dans la magie de l'instant" ou quelques chose d'approchant et c'est ce que j'ai vécu ce soir . Je conseille ce film exemplaire sur l'amitié, le respect, le mentorat ....
sans doute un des plus beaux de ma vie de cinéphile averti ( 2000 ) et marquant le début du nouveau siècle avec mon acteur fétiche à la barbe blanche .
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